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01 mars 2019

TRAVAILLER DANS L'INNOVATION NE S'INVENTE PAS

 

Tout part d’une idée. Ou bien d’un problème qui se pose. Une démarche d’innovation permet de rechercher la meilleure solution possible, en optimisant l’utilisation de technologies existantes et en identifiant les sauts technologiques nécessaires. Il faut étudier la faisabilité de la solution, son impact commercial, socio-économique, la stratégie, la solution technique, et la différencier par rapport aux offres existantes. C’est un processus itératif qui utilise à la fois des compétences en gestion de projet, en analyse commerciale et financière, et en technologie. L’innovation requiert aussi l’appréhension d’une vue d’ensemble et la capacité d’adapter des concepts et solutions utilisés dans un secteur à leur utilisation dans un contexte différent. L’innovation a pour objectif ultime de perturber une échelle de valeurs existante et les marchés servis, voire de créer des marchés inexistants ; on parle alors d’innovation de rupture. Un gourou de l’innovation, Clayton Christensen, professeur à la Harvard Business School, a introduit ce concept dès le milieu des années 90. Certains penseurs actuels considèrent que les briques sur lesquelles se développent les technologies numériques telles que la puissance de calcul et la capacité de stockage des données numériques peuvent amplifier de manière exponentielle l’accélération de l’innovation de rupture. Cette vision vertigineuse des possibilités qu’offre la technologie semble sans limite.Cependant, au-delà des théories, une vision pratique et lucide de l’innovation s’impose, car les mécanismes de financement privés de l’innovation requièrent un retour sur investissement qui dépasse rarement sept ans. Il faut donc aller vite, très vite.L’innovation ne sert à rien si elle ne peut pas être utilisée car des barrières psychologiques (les clients potentiels ne sont pas prêts) ou des barrières réglementaires existent. Il est donc très important que l’innovation soit développée en symbiose dans son environnement. La société que je dirige, AB5 Consulting, en a fait sa devise. Basée en Grande-Bretagne et en France, AB5 aide des organisations privées et publiques à trouver différemment des solutions à leurs problèmes, à développer des concepts, mais aussi à évaluer les aspects réglementaires et à considérer dès le début l’intégration de la solution dans l’écosystème. Pour cela, notre équipe, forte en gestion de projet, s’appuie sur l’expertise de consultants externes dans des domaines tels que la smart city, les technologies satellitaires nouvelles ou les objets connectés (IoT). Nos clients comprennent des PMEs, des grosses sociétés, l’Agence Spatiale Européenne, des start-ups, des entrepreneurs, des organisations internationales. Nos secteurs d’activité sont variés et permettent une synergie de réflexion qui passe du spatial, au nucléaire, au transport intelligent, à la smart agriculture. Il existe de multiples raisons qui poussent à l’innovation. Le besoin stratégique permet de développer et de conserver une position dominante dans un domaine identifié. Une solution stratégique privilégiera les technologies les plus avancées, alors que l’innovation commerciale cherchera à optimiser les temps et coûts de fabrication et de livraison de la solution.Innover c’est prendre des risques. En plus des projets développés pour ses clients, AB5 développe actuellement un smart hub pour l’agritech. L’objectif est d’améliorer la productivité agricole de manière durable, en prenant en compte les effets climatiques. C’est un défi économique tout autant que technique et financier. Innover, c’est sans arrêt se renouveler et repenser l’existant, en étant différent.

 

 

 

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