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25 juin 2022

TROIS QUESTIONS À PAULINE GALY,
Normalienne, IA sur titres 2021

Pauline, élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm, a soutenu sa thèse le 7 décembre 2021 avec comme sujet : “Interfaces actives et dépôts évaporatifs : vers de nouvelles méthodes de contrôle des phénomènes interfaciaux". Elle a rejoint le corps de l'Armement au 1er janvier 2022, comme lauréate du concours sur titres de l'automne 2021.

 


La CAIA : Pourquoi as-tu choisi de présenter le concours ?

Pauline Galy : J’ai toujours eu à cœur de travailler pour le bien commun et le service public. Après des études de chimie et une thèse à l’École normale, et alors que je m’intéressais aux grands corps, j’ai découvert, un peu par hasard, le corps des ingénieurs de l’armement. Étant sensible aux questions de géopolitique, j’ai été immédiatement séduite par les enjeux de souveraineté auxquels répond la DGA, mais également par la bienveillance et la légitimité technique des ingénieurs. Juste après ma thèse, je souhaitais valoriser mon parcours de formation par la recherche au centre MNRBC, où je savais que je serais utile, avec un métier qui a du sens. Néanmoins, je ne souhaitais pas travailler dans un laboratoire toute ma vie, et le large choix de carrières offert par le corps m’attirait tout particulièrement. 

La CAIA : Comment t’es-tu préparée ? 

Pauline : Je m’intéresse au concours depuis deux ans ; il n’existait alors pas encore de présentation du corps dans mon école, ni de jeunes ingénieurs ex-ulmites. Aussi, j’ai commencé par contacter le bureau du concours, dont le courriel est indiqué en bas de la page web consacrée de la DGA. De proche en proche, j’ai eu l’opportunité de discuter avec de nombreuses personnalités du corps qui m’ont fait confiance et qui m’ont aidé à préparer le concours. Je les en remercie toutes très chaleureusement. Par ailleurs, entre deux expériences de thèse, je fouillais assidûment le site internet du ministère, je cherchais partout les brochures de la DGA et je parcourais différents médias spécialisés. 

 

Une normalienne sur le terrain crédit photo : ASP GENITONI

La CAIA : Tes premiers pas ?

Pauline : Je suis absolument ravie d’avoir intégré le corps ! Nous avons commencé par une formation théorique passionnante, la FAMIA, avec nos collègues polytechniciens. Dans ce cadre, j’ai eu la chance de pouvoir visiter certains grands sites du monde de la défense. Deux de mes collègues sur titres et moi-même sommes actuellement en fin de formation militaire initiale à Saint-Cyr Coëtquidan. Ce stage est très intéressant, en particulier car il me permet de mieux saisir le quotidien des soldats de l’armée de terre avec qui je serai très probablement amenée à travailler en NRBC. J’ai d’ailleurs hâte de partir début juillet pour mon premier poste à Vert-le-Petit. Qui sait, peut-être arriverai je un jour à convaincre d’autres normaliens de s’intéresser aux passionnants enjeux du corps et du monde de la défense ? 

  

Auteur

Ancienne normalienne, docteur en chimie et ingénieur de l'armement sur titres 2021, je travaille pour mon premier poste au centre DGA MNRBC sur le site du Bouchet en tant que chargée d'études en décontamination. Experte en chimie, je suis néanmoins curieuse et souhaite mener une carrière non cantonnée à cette discipline. Par ailleurs, j'ai la chance d'avoir de nombreux centres d'intérêts en dehors du travail.

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