LA CAIA À BRUXELLES : PORTE OUVERTE SUR L’EUROPE
Le corps des IA est plutôt bien représenté à Bruxelles : notre annuaire en recense une trentaine. Ils ne sont pas tous joignables, et certains d’entre eux sont d’heureux retraités. Beaucoup œuvrent dans les institutions européennes. La CAIA a souhaité les rencontrer pour renforcer une dimension indispensable de notre corps.
La majorité des actifs travaillent pour une institution internationale : Commission européenne, Agence Européenne de Défense, Agence Spatiale Européenne, Agences de l’OTAN, ... S’y ajoutent nos camarades en poste dans les représentations de la France auprès de ces institutions et ceux qui sont employés par une entreprise privée. Pratiquement de quoi constituer un groupe régional comme il en existe sur le territoire français…
La visite à Bruxelles de notre président Olivier Martin, le 30 mai dernier, a été l'occasion d’une première rencontre en présentiel de ce groupe dans une taverne belge, avec une douzaine de participants. L’opportunité de manifester que loin des yeux ne signifie pas nécessairement loin du cœur et de mettre en évidence l’implication croissante de l’Europe dans la politique d'armement française. Et de faire connaissance bien sûr !
Le tour de table introductif a mis en évidence la diversité des parcours nous ayant conduit ici, provisoirement ou définitivement, dans des fonctions par nature ouvertes à l’international et souvent influentes pour nos secteurs de prédilection : grands programmes spatiaux de l’Union Européenne, activités de défense de l’OTAN et, de plus en plus, de l’UE, coopération dans la R&T civile et militaire, politique de concurrence... A l’issue de ces présentations, une première conclusion s’est imposée : Bruxelles demeure un incontournable de la politique de rayonnement du Corps.
Ces échanges ont par ailleurs confirmé, s’il en était besoin, à quel point les défis industriels et technologiques auxquels se trouve confrontée la France, et dans lesquels beaucoup de nos camarades sont impliqués, ne peuvent trouver de solutions qu’à l’échelle européenne. Lorsqu’Olivier nous a dressé un panorama des différentes actions poursuivies ou lancées par la CAIA sous sa présidence, il semblait évident que nombre d’entre elles, qu’il s’agisse des publications, des dîners-débat ou des conférences, ne pouvaient être mises en œuvre utilement sans prendre en compte cette dimension internationale ou, à tout le moins, européenne. Selon un avis partagé, l’époque où on préparait un numéro de notre magazine ou un colloque “spécial Europe” est révolue : aujourd’hui, il est absolument nécessaire, sous peine de passer à côté du sujet, de mettre de l'Europe dans la plupart des thématiques que nous abordons, qu’il s’agisse d’énergie, d’espace, de numérique, d’armement ou de politique industrielle.
Le groupe des IA de Bruxelles se tient par conséquent prêt à contribuer, selon les compétences de chacun, à ces activités de notre CAIA pour y injecter l'indispensable dimension européenne qu’elles requièrent.
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