SOUS-MARINS !
Encore ! me direz-vous. Le sujet n’est pas nouveau, mais tellement vaste et complexe qu’un nouveau numéro se devait de lui être consacré, avec un éclairage beaucoup plus orienté vers l’international cette fois-ci.
Fleuron de la marine française, savoir-faire unique, compétence reconnue à l’in- ternational, ce magazine va vous conter au fil de ses pages comment la France perpétue son avance technologique dans le domaine avec des ar- ticles consacrés à l’innovation, et comment elle a construit une réputation mondiale grâce aux partenariats privilégiés qu’elle a su développer et en- tretenir avec de nombreux pays. Et cela fait beaucoup à dire, car vous allez découvrir un dossier particulièrement riche et épais qui, nous l’espérons, sera agréable à consulter.
Il n’y a que deux types de navires dans la marine : les sous-marins et les cibles
Au-delà de la pique classique des sous-mariniers à l’encontre des surfa- ciers, cette phrase comporte une grande part de vérité : les sous-marins sont de redoutables chasseurs de tout type de bateaux (sous-marins y compris) mais aussi de cibles à terre.
Capables de transporter une centaine de bonshommes (et bonnes femmes parfois, si, si !) en autarcie dans le monde du silence, en toute sécurité à quelques mètres d’une chaufferie nucléaire embarquée et d’armements divers (conventionnels ou non), les sous-marins constituent un défi tech- nologique et les - rares - accidents sont malheureusement là pour nous le rappeler. Outil indispensable à une marine de premier rang, être en mesure de concevoir puis fabriquer de tels sous-marins n’est pas donné à tout le monde, ce qui vaut le succès de la France, Naval Group en tête comme en témoignent les nombreuses réalisations tant en France qu’à l’international qui vous seront présentées tout au long de ce numéro.
Des sous-marins et des hommes
Depuis toute petite, le monde de la mer me fascine - mon grand-père était charpentier de marine à Lorient - et plus particulièrement les sous-marins car ils sont un peu à part dans cet univers. C’est ce qui m’a conduit à opter pour la formation d’architecture navale dans le corps de l’armement à la sortie de l’X, car où ailleurs conçoit-on et fabrique-t-on de vrais sous-ma- rins ? Mon parcours à la DGA m’aura depuis offert la chance d’embarquer à bord du SNLE LE TÉMÉRAIRE, de contribuer activement à la qualification nucléaire du SNLE LE TRIOMPHANT en sortie d’IPER/Adaptation et enfin de vivre en direct la construction du partenariat intergouvernemental avec l’Australie au sein de la Direction du développement international de la DGA. Vous lirez sur tous ces sujets plusieurs articles. Vous l’aurez compris, le monde des sous-marins est peuplé d’hommes et de femmes motivés qui j’espère vous feront vivre une lecture passionnante de leurs aventures tout au long de ce magazine. Bonne lecture !
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