60 ANS D'ACTIVITE POUR LA DGA
INDEPENDANCE ET SOUVERAINETE DE LA DEFENSE
Créée il y a 60 ans, la Direction générale de l’armement est un des piliers du ministère des Armées et un rouage essentiel de la défense française. Cela a été pour le Délégué, Joël Barre, l’occasion de rappeler les grandes réalisations, et de souligner les nouveaux programmes dans lesquels elle est investie, notamment le SCAF. Bref rappel.
La Délégation ministérielle pour l’armement, devenue depuis la Direction générale de l’armement (DGA), a été créée le 5 avril 1961 par le général Charles de Gaulle pour doter la France de la force de dissuasion nucléaire, qui devait être nationale et indépendante.
Elle s’est transformée au cours des décennies : la conduite des programmes d’armement est passée de la maitrise d’œuvre et production dans ses établissements à la maîtrise d’ouvrage de programmes très complexes, qui peuvent être menés en coopération. Si les centres de recherche ont pour la plupart été transférés à l’industrie, les équipes techniques et les moyens d’essai plus nombreux, souvent uniques en Europe, garantissent une ingénierie technique indépendante et la tenue des performances. La DGA défend avec vigueur l’innovation technique et l’efficience de la base industrielle et technologique de défense, et s’est adaptée en permanence pour ouvrir son domaine : espace, réseaux, cyber, intelligence artificielle : les 3/4 des activités actuelles portent sur des techniques qui n’existaient pas à sa création en 1961, ou des outils nouveaux comme l’ingénierie système et la simulation.
Les effectifs ont très fortement diminué avec la fin des activités de maitrise d’œuvre et de production. Les 10 000 personnes, dont la moitié dans les moyens d’essais, constituent une force d’ingénierie en liaison étroite avec les armées et les partenaires internationaux. Elles apportent des programmes plus sûrs, plus rapides, plus intégrés, plus flexibles tout en garantissant le long terme.
La DGA conduit en moyenne plus d’une centaine d’opérations d’armement par an, permettant de couvrir toute la gamme des équipements nécessaires aux armées françaises pour accomplir leurs missions. Parmi les réalisations les plus emblématiques de la DGA figurent : la capacité de dissuasion, les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins et d’attaque, l’avion de chasse Rafale, le porte-avions Charles de Gaulle, le char Leclerc, les satellites d’observation et de communication, mais aussi tous les matériels d’équipement et de protection de nos soldats, marins et aviateurs.
14 Délégués Généraux pour l’Armement
En 60 ans, 14 DGA seulement se sont succédés pour piloter et faire évoluer la fonction Armement. En voici la liste.
Joël Barre, IGA (2017 - à nos jours)
Laurent Collet-Billon, IGA (2008 - 2017)
François Lureau, IGA (2004 - 2008 )
Yves Gleizes, IGA (2001 - 2004)
Jean-Yves Helmer, ICMines (1996 - 2001)
Henri Conze, IGA (1993 - 1996)
Yves Sillard, IGA (1989 - 1993)
Jacques Chevallier, IGA (1986 - 1989)
Émile Blanc, IGA (1983 - 1986)
Henri Martre, IGA (1977 - 1983)
Jean-Laurens Delpech, haut fonctionnaire (1974 - 1977)
Jean Blancard, IGMines (1968 - 1974)
Michel Fourquet, GAA (1966 - 1968)
Gaston Lavaud, GA (1961 - 1966)
La dissuasion reste très actuelle Mercredi 28 avril au matin, visiblement aux alentours de 10 heures, la Direction générale de l’armement (DGA) a mené un tir d’essai du missile mer-sol balistique M51, sans charge nucléaire militaire, depuis son site d’essais de missiles, situé entre Biscarosse et Mimizan, dans les Landes, sur la côte Atlantique. Outre les prouesses techniques liées à cette opération, elle valide le maintien de crédibilité opérationnelle de notre dissuasion. |
Tir de M51 |
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