Parmi les polytechniciens, nous comptons cinq femmes et dix-sept hommes. Nous vous les avons brièvement présentés dans le n° 124.

Ils sont arrivés au terme d’un processus mûrement réfléchi, piloté au premier chef par la DRH de la DGA mais auquel la Section Carrières a largement pris part. Dès la deuxième année à l’X, ils avaient commencé à connaître le corps et ses perspectives, que ce soit au travers d’amphis, du forum, de témoignages. Processus approfondi en troisième année, avec des actions similaires mais en plus des entretiens proposés tous les mercredis midi au cours de permanences leur permettant de poser toutes leurs questions. Une action qui a porté, car il y a eu plus de candidats que d’admis : sept polytechniciens se sont retrouvés en liste complémentaire et, malgré leurs qualités, n’ont pu rejoindre le corps. Nous avons constaté d’une manière générale un regain d’intérêt, quel que soit le corps, pour le service de l’Etat, avec pour tous une remontée dans les classements. La crise sanitaire n’y est certainement pas étrangère.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir ces jeunes ingénieurs le vendredi 3 septembre. La veille, la CAIA avait organisé un apéritif d’accueil au Cercle national des armées. Nos jeunes camarades sont à présent partis en formation complémentaire (4A pour les initiés) : huit sont en master à l’étranger (USA, Royaume-Uni, Suisse), neuf ont rejoint l’ISAE, un est à l’école des Ponts, les autres en master en France. Six d’entre eux poursuivront par une thèse. Leurs choix reflètent leur appétence principalement pour les data sciences, la biologie, l’aéronautique ou l’espace. Que les mécaniciens se rassurent : certains de nos jeunes camarades s’engagent aussi dans cette voie. Nous les retrouverons pour la FAMIA 2023.

Dans l’ordre d’apparition, nous faisons à présent connaissance de nos trois ingénieurs de l’armement et de nos trois ingénieurs principaux de l’armement recrutés sur épreuves. Cette année encore, ils sont tous issus du corps des ingénieurs des études et techniques de l’armement et connaissent bien la DGA et le milieu de l’armement : des candidatures qui s’ancrent donc dans leur engagement au service de l’armement. Nos nouveaux IPA s’appellent Brice André, Cédric Clolus et Elodie Ropert. Et les IA répondent au nom de Corentin Rifflart, Jean Baudinat et Cyril Casserra. Là aussi plus de candidats que d’élus et nous connaissons des ingénieurs de valeur qui n’ont pu rejoindre le corps : souhaitons-leur de retenter leur chance avec succès l’an prochain.

Parlons enfin des quatre IA recrutés sur titres, qui ont rejoint le corps en décembre. Là aussi, leur choix ne doit rien au hasard. Nous les avons rencontrés lors d’amphis « retape », que nous pilotions, dans les grandes écoles éligibles, présentations qui ont permis de mieux faire connaître le corps, au-delà même des candidats. Innovation cette année, nous avions enregistré des vidéos avec des IA emblématiques issus de leurs écoles : Thierry Carlier, Benoît Laurensou et Benjamin Gallezot se sont prêtés avec bienveillance à cet exercice. Leurs témoignages très convaincants ont permis d’ancrer nos présentations dans la vie réelle. Certains candidats nous avaient contactés depuis longtemps, signe de l’attractivité du corps. Au total vingt-cinq candidats, dont six jeunes femmes. Le jury a décidé de recruter Baptiste Chomel de Jarnieu (Centrale – Supélec), Dimitri Gladkov (Centrale –Supélec), Pauline Galy (ENS Ulm), Antoine Plantade (ENS Paris-Saclay). Aussitôt recrutés, ils ont rejoint la FAMIA 2022.

Nous leur souhaitons à tous la bienvenue dans le corps et attendons de les retrouver, que ce soit pour leur déroulement de carrière, les amphis de recrutement ou les événements que nous organisons.