La SEE a la volonté de participer aux grands débats ouverts dans ces différents domaines : transition énergétique, 5G, mobilité durable, véhicules connectés, limites de l’intelligence artificielle… en apportant un point de vue fondé sur une analyse rigoureuse des faits scientifiques et techniques, validée par les différents regards qui peuvent s’y croiser. 

La SEE représente ainsi un pôle d’expertise indépendant, au service des décideurs, qu’il s’agisse des pouvoirs publics ou des acteurs du monde économique ; avec sa Revue de l’Électricité et de l’Électronique éditée 5 fois par an, la REE, elle joue un rôle essentiel pour informer, mais aussi lancer des idées, recueillir des avis, les partager et les discuter, avec le concours de ses Clubs Techniques, son Comité Scientifique et Technique et ses Groupes Régionaux. 

Organisant des réunions d’études ou des conférences sur des sujets tels qu’hydrogène versus batteries dans les trains, la mobilité électrique ou la distribution de l’électricité dans les écosystèmes des îles, la SEE anime des communautés scientifiques et techniques dans ses domaines de compétences, avec ses fidèles partenaires industriels et opérateurs de services, laboratoires publics et privés, grandes écoles et universités ainsi qu’avec certains chapitres techniques de l’IEEE.

La SEE organise également des congrès internationaux avec différents partenaires :

• La 3AF pour European Test and Telemetry Conference, More Electric Aircraft et Embedded Real Time Systems, 
• L’association Jicable pour les câbles isolés d’énergie en synergie avec le Cigré et son comité national français, 
• La Société Mathématique de France pour Geometric Science of Information, 
• DGA-MI pour Propagation radioélectrique et caractérisation de l’environnement, ainsi que la DGA et l’ONERA pour Électromagnétisme et guerre électronique. 

Il en va de même avec l’IEEE pour les congrès RADAR ou CONFREGE (CONférence FRancophone sur l’Écoconception et le développement durable en Génie Électrique), associant également la Société Royale Belge d’Électricité, et la RIE québécoise.

La SEE contribue activement également à une conférence annuelle sur « Science et progrès » au sein de la fédération française des sociétés scientifiques (F2S) sur des thèmes tels que « La science des surfaces et interfaces : de la métallurgie à la biologie » en 2021, en 2020 pour les 60 ans du laser « Les nouveaux lasers, des micro-chips aux lasers extrêmes », en 2019 « Au-delà de l’Électronique, les technologies du futur » et en 2018 « Technologies quantiques, en route vers les applications ».

De plus, la SEE honore par des Grands prix des contributions exceptionnelles dans les domaines de l’électronique, de l’interaction entre recherche fondamentale et industrie, du rayonnement de la SEE ou des travaux de mémoires de fin d’études ou de thèses, ces derniers réservés à des jeunes scientifiques. Ces Prix portent les noms de savants reconnus dans le monde entier tels qu’Ampère, Thévenin, le Général Ferrié, Glavieux et Brillouin (Prix commun avec l’IEEE), Blondel ou André Blanc-Lapierre, et Branly (géré par la F2S).

De surcroît, elle distingue ses membres en leur conférant des grades aux conditions d’accès exigeantes : seniors puis émérites.

La SEE coopère aussi activement avec les établissements d’enseignements secondaire et supérieur, utilisant le support de sa revue, la 3EI, et le relais des professeurs contributeurs.

Deux exemples de couverture de la 3EI illustrent cette coopération utile pour tous : Le génie électrique, moteur d’innovation pour les Forces Armées et leurs hommes (N°94), Avion et électricité, vers une baisse des émissions de gaz à effet de serre ? (N°105).

Enfin, la SEE organise depuis 2020 la commémoration du bicentenaire de la découverte des premières lois de l’électrodynamique par André-Marie Ampère, dont elle possède la maison, à Poleymieux au Mont-d’Or, devenue Musée de l’électricité grâce à la Société des Amis d’André-Marie Ampère ; cette commémoration est constituée de manifestations et de publications organisées avec de nouveaux partenaires de l’industrie, de la recherche et de l’enseignement ; résolument tournée vers l’avenir, elle profite des ouvertures qu’Ampère a permises, telles la mobilité électrique et les accélérateurs de particules ou les tokamaks de fusion nucléaire.

Les enjeux de la SEE notamment dans l’électrification et la transformation numérique sont principalement de rester compétitive, efficace et pertinente dans un environnement qui sollicite quotidiennement l’attention des ingénieurs, des chercheurs et des enseignants, comme celle des responsables des structures qui les accueillent : sociétés, laboratoires, universités et grandes écoles. Sa capacité de mobilisation des bénévoles qui y contribuent, dans les différents réseaux qu’ils fréquentent est évidemment la clé de son développement. L’usage idoine des nouveaux systèmes numériques de partage de savoir et d’expériences, notamment webinaires, conférences en mode hybride ou accès aux enregistrements de celles-ci, constitue un moyen d’élargir le public intéressé.

C’est bien entendu la qualité des contenus ainsi présentés, partagés et discutés grâce aux différents vecteurs de communication et de rencontre, qui constitue la valeur ajoutée de la SEE pour ses adhérents, ses partenaires et ses sympathisants. Que ses bénévoles actifs et fidèles comme son équipe de salariées en soient ici vivement remerciés, en restant prêts à accueillir de nouveaux renforts motivés par ces sujets passionnants et en évolution permanente.

François Gerin X – Mines, INSEAD AMP, lauréat de la FNEP, François Gerin conseille Siemens France en matière de R&D, d’innovation, et de partenariats stratégiques ; DG adjoint de Siemens SAS de 1995 à 2014, il dirigea les télécommunications du groupe en France de 1991 à 1998. Président d’AFNOR Certification depuis 2017, à la tête de la SEE depuis 2013, il présida les CA des Ecoles des mines de Saint Etienne de 2002 à 2014, et d’Alès entre 1998 et 2002.