PRÉVOIR LE TEMPS ET SURVEILLER LE CLIMAT : UN MÊME DÉFI ?
LES SATELLITES D’OBSERVATION MÉTÉOROLOGIQUES OFFRENT DES SERVICES AUX APPLICATIONS VARIEES
Aucun météorologiste ne pourrait aujourd’hui se passer d’observations par satellites qui représentent jusqu’à 95 % des données d’entrée des modèles de prévision. En Europe, près de 30 % du produit intérieur brut (PIB) est sensible au temps qu’il fait. Les bénéfices socio-économiques générés par les prévisions s’y montent à plus de 60 G€ par an, soit bien plus que le coût des systèmes d’observation et de prévision mis en œuvre. Les données récoltées sont utiles non seulement aux météorologistes mais aussi aux climatologues et à l’ensemble de la communauté scientifique.
Le 1er avril 1960, la Nasa lançait Tiros-1, premier satellite météorologique au monde. Il emportait à bord deux caméras de télévision dont il retransmettait des images. Dix-sept ans plus tard, le satellite européen Météosat était mis en orbite par une fusée américaine. La communauté scientifique dispose ainsi de plusieurs décennies de données précises, globales et continues sur l’état des terres émergées, des océans et de l’atmosphère. Si les météorologistes souhaitent avant tout disposer...
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