Le sujet est extrêmement complexe et présenté comme tel. Parmi les facteurs de complexité et d’incertitude, on pourra retenir les suivants, dans une formulation qui n’est pas identique à celle du rapport.
• La complexité technique, technologies estimées nécessaires étant en grande partie encore en cours de développement. Il faut inclure dans les techniques les agriculture, la biomasse étant considérée comme indispensable au moins pour la période de transition vers le « zéro carbone » et probablement au-delà.
• Une complexité que l’on peut qualifier d’administrative, due à la multiplicité des organismes impliqués dans la préparation et la conduite des actions.
• La complexité économique, conséquence notamment de l’incertitude qui résulte des éléments ci-dessus, y compris les diverses concurrences potentielles ou existantes.
• La complexité juridique et réglementaire, qui découle en partie des précédentes, et aussi des interactions avec les cadres européen et mondial.
• Au-dessus des autres, la complexité politique, les organes politiques devant faire la synthèse de tous les problèmes et essayer de prendre les meilleures décisions possible pour l’avenir de notre pays, de l’Europe et de la planète …

Le rapport est établi en préparation de la loi de programmation (quinquennale) sur l’énergie et le climat (LPEC).Il contient une synthèse* qu’il serait inutile de recopier ici. La présentation synthétique par le rapporteur, à partir de la page 238, est également utile et intéressante.
On notera, page 227, un « tableau de mise en œuvre et de suivi des propositions » qui liste les 27 propositions en décrivant les multiples instruments et supports estimés nécessaires à échéance d’un ou deux ans.
Le rapport contient également, in fine, des contributions de deux groupes politiques du Sénat qui divergent des recommandations du rapport, ce qui donne une idée des débats sur le sujet.